-
Covid-19: Un rapport d'élus américains soutient la thèse de la fuite d'un laboratoire
-
Accord Hamas-Fatah sur la formation d'un comité pour administrer Gaza après la guerre
-
Appels à la désescalade face à l'offensive rebelle en Syrie
-
Le régime syrien perd la ville d'Alep
-
L'Etat belge condamné pour le placement forcé d'enfants métis au Congo pendant la colonisation
M. Trudeau a annoncé samedi qu'un "objet non identifié" avait été abattu alors qu'il survolait le nord-ouest du pays, un jour après que les Etats-Unis ont détruit un objet volant au-dessus de l'Alaska.
"J'ai ordonné que soit ramené au sol un objet non identifié qui violait l'espace aérien canadien", a tweeté M. Trudeau. "Des avions du Canada et des États-Unis ont été dépêchés sur les lieux, et le tir" d'un missile AIM 9X provenant d'un F-22 américain "a atteint" sa cible.
Le président américain Joe Biden avait autorisé l'appareil, l'un des aéronefs du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD), à "travailler avec le Canada", a expliqué le porte-parole du Pentagone, Pat Ryder.
Les forces canadiennes "vont maintenant récupérer et analyser les débris de l'objet", a ajouté le Premier ministre canadien.
L'engin volait à une altitude de "40.000 pieds" (12.200 mètres), a détaillé la ministre de la Défense nationale du Canada, Anita Anand, lors d'une conférence de presse samedi soir, et a été abattu à "environ 100 miles (160 km, NDLR) de la frontière canado-américaine" vers 20H40 GMT. Il s'agissait d'un "appareil cylindrique" plus petit que le ballon détruit en Caroline du Nord la semaine dernière, a précisé la ministre de la Défense canadienne.
"Pour l'instant, nous continuons les analyses de l'objet, donc il ne serait pas prudent de ma part de spéculer sur son origine", a-t-elle ajouté, avant de remercier le Pentagone et les membres des armées canadienne et américaine pour leur collaboration.
Plus tôt dans l'après-midi, Anita Anand avait affirmé sur Twitter avoir échangé avec son homologue américain, le secrétaire à la Défense des Etats-Unis, Lloyd Austin, réaffirmant que "nous défendrons toujours ensemble notre souveraineté".
Samedi soir également, un avion de combat a été dépêché pour enquêter sur une "anomalie radar" au-dessus de l'Etat américain du Montana, a indiqué l'armée américaine.
"Cet avion n'a identifié aucun objet (permettant) de corréler les échos radars", ont indiqué le Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD) et le Commandement américain du Nord, ajoutant continuer "à surveiller la situation".
L'espace aérien de cet territoire du nord-ouest des Etats-Unis avait été temporairement fermé "pour soutenir les opérations du Département de la Défense.
L'espace aérien a été rouvert", a indiqué samedi soir le régulateur américain de l'aviation civile (FAA). Le Premier ministre canadien Justin Trudeau s'est entretenu avec le président américain Joe Biden au sujet de la cible abattue au-dessus du Yukon, territoire du nord-ouest du Canada frontalier de l'Alaska où les forces américaines ont détruit un autre objet volant vendredi, de "la taille d'une petite voiture", car il représentait "une menace pour la sécurité du trafic aérien", selon John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.
Il s'agit donc du deuxième objet volant abattu par les Etats-Unis en 24 heures environ.
Les opérations de recherche et de récupération des restes de l'objet détruit vendredi se sont poursuivies samedi mais ont été entravées par "le refroidissement de l'air de l'Arctique, la neige et la lumière du jour limitée", a indiqué le Commandement américain du Nord dans un communiqué, ajoutant que le Pentagone ne pouvait fournir "aucun autre détail (...) sur l'objet, y compris ses capacités, son but ou son origine".
Ces incidents surviennent une semaine après la destruction par Washington d'un ballon au large de sa côte Atlantique, qui avait survolé des sites militaires sensibles et avait été qualifié par Pékin d'aéronef "civil utilisé à des fins de recherches, principalement météorologiques".
Des images capturées par des avions militaires américains montrent que le ballon chinois qui a survolé les Etats-Unis la semaine passée était bien équipé d'outils d'espionnage et non destinés à la météo.
Cet accrochage diplomatique avait conduit le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken à repousser une rare visite en Chine. Les autorités américaines s'affairent toujours à récolter les débris du ballon dans l'Atlantique, près des côtes de Caroline du Sud.